« Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts. » (4ème de couverture)
Les Soeurs Carmines, second tome, Belle de Gris, Mnémos, 2017
La couverture est aussi belle et attirante que pour le premier tome. On a une très belle couleur qui happe le regard. On y voit également Tristabelle, un poignard à la main couvert de sang, ce qui nous donne une idée du ton du roman.
Petite nouveauté par rapport au premier tome, nous sommes à la première personne dans la tête de Tristabelle, ce qui n’est pas très sain pour nous. On a également de la troisième personne lorsqu’on retrouve Merry, ce qui fait qu’on suit une autre intrigue et ça nous permet de souffler, même si en général l’intrigue de Merry tourne autour de celle de sa soeur. Le narrateur alterne habilement bien ses deux narrations, car lorsque l’on est avec Merry, c’est que Tristabelle fait quelque chose que nous ne devons pas savoir. Le fait que ce soit à la première personne ne nous aide pas plus à nous attacher à Tristabelle. Cette fille est une manipulatrice égoïste et prétentieuse prête à absolument tout pour avoir ce qu’elle veut.
Le style est toujours aussi bon. Humour noir, situations rocambolesques, personnages grotesques … On a beaucoup de personnages, des nouveaux mais aussi des revenants, et soit ils sont antipathique à l’extrême, soit ils sont très attachants. Je ne sais pas où je situerais Lady Carmine … Je pense également aux compagnons de Tristabelle lorsqu’elle prend le thé, qui sont désagréable au possible. Petite déception, nous n’avons plus d’extrait de journal de Dolorine, et elle même est moins présente. Ce qui est dommage, étant donné que c’est un de mes personnages préféré.
L’intrigue se met en place rapidement, mais j’ai l’impression que ce n’est qu’un fil rouge, que l’on suit tout au long du roman et qui sert pour le grand final de ce roman. Autrement, on prend toujours autant de plaisir à se balader dans les rues de Grisailles. On en apprend également plus sur Tristabelle, sur ce qu’elle est, et de qui elle est la descendante, et on en vient presque à avoir de la pitié pour elle, surtout avec ce qui se passe à la fin …
Belle de Gris est finalement un coup de coeur, et j’attend avec impatience de pouvoir lire le troisième livre, avec Dolorine en sujet principal. Si vous n’avez lu aucun des tomes des Sœurs Carmines, bah vous attendez quoi ?
Sylnor
J’ai tellement entendu parler de cette saga
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Ce n’est pas pour rien, tu devrais foncer ^^
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