« Nous sommes dans un futur lointain où Londres est une ville sur roues pourchassant les autres cités pour survivre. À toute allure, elle part en chasse dans cet océan de boue qu’est devenue la planète. Tom, jeune apprenti à la Guilde des Historiens, vit dans cette cité depuis sa plus tendre enfance. Un jour, alors qu’il est puni par son maître pour avoir désobéi, il est envoyé dans les bas-fonds de Londres. Il y rencontre Frusquin, chef de la Guide des Ingénieurs. Sa vie bascule lorsqu’il tente de déjouer la tentative d’assassinat sur ce dernier. Pourchassant le tueur, Tom tombe par-dessus bord avec cette mystérieuse personne balafrée. Ainsi, commence pour notre héros, une folle poursuite à la recherche de Londres. »
Mortal Engines, tome 1 : Mécaniques fatales, Philip Reeve, Gallimard Jeunesse (2018 pour la présente édition)
Je ne connaissais pas ce livre avant de découvrir la bande-annonce du film. Je n’ai pas eu le temps de lire le livre avant, faute de moyen. J’ai beaucoup aimé le film, j’avais donc vraiment envie de lire le livre, et mon chéri m’a offert les deux premiers tomes pour noël. J’ai donc dévoré ce premier tome !J’ai le livre avec la couverture dépliante du film, mais sa couverture d’origine est superbe.
Le synopsis est génial ! Dans un monde post-appocalyptique, les grandes villes sont devenues mobiles, sur des roues, et chassent les petites villes afin d’augmenter leurs taille. J’ai directement été séduite ! Le gros bémol, c’est que j’ai vu le film avant le livre, et que je fais l’inverse en général. Donc j’avais déjà les images dans la tête. Le film est relativement fidèle, malgré de grosses scènes absentes, et une fin plus soft pour le cinéma. Mais je vais faire ma chronique sans tenir compte du film !
Le roman paraît assez gros, mais l’écriture est assez grosse, et le roman se lit très vite et facilement. La plume de l’auteur est entraînante, et on repose rarement le livre. J’avais peur que l’écriture soit enfantine, mais non, elle est parfaitement accessible aux plus âgés !
On suit donc Tom, un apprenti historien orphelin, qui vit sur la grosse locomopole qu’est Londres. Surprenant une scène qu’il n’aurait pas du, il se retrouve sur la terre ferme, en compagnie d’Hester Shaw, celle qui a voulu assassiner Valentine. Tout les deux essayent de rejoindre Londres, mais c’est sans compter les autres villes roulantes qui essayent de les attraper. On suit parfois Katherine, mais toujours à la 3ème personne.
J’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez d’explication concernant la guerre de 60 minutes, mais aussi comment les villes se sont retrouvés avec des roues. J’aurais aimé plus de détail et d’explication. En revanche, on accroche assez vite. L’auteur évolue sur notre planète, mais s’est amuser à recréer les continents, et à renommer certains lieux autrement. J’ai beaucoup aimé la relation que les deux personnages principaux entretiennent. Elle évolue au fil de l’histoire, et je trouve que c’est une belle amitié. Hester m’a beaucoup plu : jeune orpheline qui ne cherche qu’à se venger, mais qui change beaucoup au fil du roman. Elle connaît une belle évolution. Tom également, mais je me suis moins attaché à lui, mais je l’apprécie tout de même. J’ai aimé les éléments steampunk, disséminé un peu partout.
L’humour est présent, mais pas dans les paroles, ni dans les gestes. Et c’est surtout par des références à notre époque actuelle.
Ce livre est une bonne dystopie, avec une histoire très intéressante et des personnages attachant. Je vous le conseille si vous aimez les dystopies et les mondes post-apocalyptiques.
Sylnor