Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin – Laure Dargelos / Finaliste #PLIB2022

Couverture Prospérine Virgule-Point et la Phrase sans fin

« Demi-Mot aurait pu être un village ordinaire, s’il n’était pas bâti à la limite du Texte. Jour après jour, les habitants polissent et astiquent les lettres ; ils entretiennent ces milliers de caractères qui, sans leur concours, se seraient déjà effondrés. Chez les Virgule-Point, l’aînée de la fratrie a choisi une voie bien différente : fleuriste ! Elle préfère bichonner des Trompettes à pétales plutôt que de faire prospérer l’empire des points et des virgules. Mais un événement inexplicable ne tarde pas à l’entraîner dans une spirale qui la dépasse.?
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Et si l’avenir du village était en jeu ? Et si tout était lié à la Phrase sans fin, cette mystérieuse phrase laissée en suspens par l’Auteur ? ? »

Finaliste du PLIB 2022 !

Ce que j’ai aimé avant tout, c’est l’originalité du roman. Dans un monde où chaque fois qu’une personne écrit quelque chose – romans, prise de notes, liste de courses … – le texte apparait en physique dans le monde de Prospérine. Et bien sûr il faut l’entretenir. Ainsi, chaque habitant à un nom de famille défini qui détermine ce dont il va s’occuper. Monsieur A, par exemple, s’occupera de polir les lettres A, ce qui lui donne plus de travail que Monsieur Y par exemple. Monsieur Circonflexe et monsieur Tréma, tous s’occupent de la ponctuation également. Et à Demi-Mot, village habité par notre protagoniste principal, un texte qui se terminer par des points de suspension l’occupe. Depuis des années, les habitants ne voudrait qu’une chose, que la jeune fille qui a commencé à écrire l’histoire termine son récit afin d’avoir le fin mot de l’histoire.

La typographie en elle même est très originale. Exemple, à la capitale, les habitants ont un accent, ce qui les fait parler avec une majuscule à chaque début de mot. La ponctuation peut aussi être différente, et quand un des personnage perd la capacité de parler avec un accent, les accents ne sont plus marqués. C’est ce que j’ai le plus aimé dans le roman.

On va suivre Prospérine, qui plutôt que de s’occuper de la façade des textes, décide de devenir fleuriste. En trouvant un cadavre dans sa boutique, elle va mener l’enquête sur sa mort et va se rendre à la capitale dans laquelle va s’ensuivre aventure et rencontre.

J’ai bien aimé toute la première partie, avec la découverte du monde, la typographie et mise en page différente. En revanche je me suis plus ennuyée avec la seconde partie, passé la découverte, qui ressemblait plus à une enquête classique. Le scénario ne m’a donc pas transportée plus que ça.

Une lecture agréable et originale, humoristique avec de bons personnages, mais dont le scénario n’a pas réussi à me transporter.

Sylnor

#ISBN9782957023745

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. L’originalité de ce roman est clairement son point fort 🙂

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    1. antredesylnor dit :

      Oui c’est assez dépaysant cela fait du bien ! ☺️

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