La Mort du Temps d’Aurélie Wellenstein

« Couverture La mort du tempsUn séisme temporel a dévasté la Terre, massacrant une large partie de la population et mélangeant les époques entre elles. Callista se retrouve seule survivante dans un Paris ravagé où s’amalgament deux-mille ans d’architecture. Tous ses repères chamboulés, la jeune fille n’a plus qu’un espoir : retrouver en vie sa meilleure amie, restée dans l’Est de la France. Callista part à pied pour un long périple, talonnée par la monstrueuse réplique du séisme qui semble la suivre pour l’anéantir. Si elle s’arrête, si elle ralentit, le cataclysme la dévorera. Au côté d’étranges compagnons, issus de siècles différents, elle va tout faire pour échapper au chaos. »

La Mort du Temps, Aurélie Wellenstein, Scrinéo (2017)

Ayant déjà lu Le Dieu Oiseau et Le Roi des Fauves, que j’avais beaucoup aimés, j’ai eu envie de découvrir d’autres romans de Wellenstein. Puis j’ai trouvé La Mort du Temps sur un vide grenier, et je l’ai acheté ! Le synopsis m’a beaucoup intriguait. Il promet une dilatation temporelle, chose assez intéressante. Et la couverture est super sympa. Je l’ai redécouverte au fur et à mesure que j’avançais dans le roman. Chaque détail de celle-ci a son importance, qu’on découvre avec le temps.

Le prologue nous permet de découvrir Callista, le personnage principal. On à un récit à la 3ème personne, omniscient. Et dès le premier chapitre, on entre dans l’intrigue. Le temps se détracte, et les époques se mélangent. Mieux encore, les personnes – objets – animaux fusionnent entre eux, donnant lieu à des espèces étranges, des hybrides. Paris est devenu un patchworks d’époque, fusionné avec des humains. La cause de tout ça est un Flash, une détonation qui avance et détruit tout sur son passage. On suit donc Callista, une adolescente de 16 ans, qui va se réveiller d’un coma dans ce monde détruit. Elle comprend que pour survivre, elle doit marcher, et ne jamais s’arrêter, car si elle s’arrête, elle se fait rattraper par le Flash, et elle mourra.

J’ai beaucoup aimé cet ouvrage, qui apporte une vague de nouveauté. Il est sombre et glauque à souhait, et une fois commencé, on veut connaître la suite. J’ai adoré chaque créature étrange que l’on rencontre, même si l’on n’en rencontre pas assez à mon goût. La petite Jeanne est adorable, et Roland et l’homme-loup attachant. Les personnages sont creusés et assez profond. En revanche, je me suis un peu emmêlé les pinceaux vers la fin, et je ne saurais dire si c’est la fatigue ou le livre en lui même.

L’écriture est fluide, et très attractive. Les descriptions sont très bonnes, l’on s’imagine très facilement les personnages (les créatures, principalement) mais aussi les décors, qui ne sont plus ceux de la ville de Paris que l’on connaît. On a une réflexion sur le temps, mais aussi sur la mort, ce que le chagrin peut causer … Une fois le livre fini, on se pose des questions, car finalement rien ne nous est acquis.

Au final, j’ai passé un excellent moment, marchant dans Paris et la France aux côtés de Callista et des autres, essayant de fuir le Flash, se demandant sans cesse pourquoi il existe. Si vous n’avez pas encore lu de livre de cet auteur, lancez vous sans hésitez dans ses romans !

Sylnor

 

 

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