
« Il fut un temps où la terre d’Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l’a faite disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n’était alors qu’une enfant. Aujourd’hui, elle a le moyen de ramener la magie et rendre la liberté à son peuple ; même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.
Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s’élance dans une quête périlleuse… »
J’ai beaucoup aimé ce roman, mais pas autant que je l’aurais pensé. Les personnages sont assez stéréotypés, et pas vraiment attachants. Ils passent leurs temps à changer d’avis, et reviennent sans cesse sur leurs décisions, en particulier Inan, avec lequel j’ai eu énormément de mal. Zélie et Amari sont toutes deux relativement intéressantes, avec deux histoires complètement différentes, mais elles finissent par lier une vraie amitié. Quant à Tzain, le frère de Zélie, il n’a pas particulièrement de relief.
Je n’ai pas aimé la romance présente, prévisible et beaucoup trop central dans l’œuvre, et qui repose sur pas grand chose. Ce que j’ai particulièrement aimé en revanche, c’est l’univers riche et fouillé ainsi que l’utilisation de la magie. Le récit est rythmé et dynamique, avec quelques pauses qui permettent de souffler. J’ai aussi aimé le fait que le roman soit une métaphore du racisme actuel qui sévit un peu partout. Ici, nous avons tout un peuple noir opprimé qui se rebelle et se lève contre les autorités qui n’hésite pas à tirer à vu, ce peuple n’était pas considéré comme des êtres humains.
Au final, j’ai vraiment apprécié ce roman, même si je n’ai pas adhéré aux différents personnages. L’univers est très riche et fouillé, et il mérite d’être plus connu !
Super chronique ! Ce roman m’intéresse beaucoup depuis sa sortie 😁 Je pense que je vais regarder en médiathéque pour l’emprunter 😊
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Merci beaucoup ! Je l’ai emprunté en bibliothèque aussi ^^
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