Tous les douze ans, les habitants de Canaan subissent l’Oubli, un mystérieux phénomène qui efface leur mémoire. Pas celle de Nadia. Elle seule n’a pas oublié. Elle seule se souvient que se père a profité de ce bouleversement pour l’abandonner… Le nouvel Oubli approche. Nadia doit percer le secret de cette fatalité avant que sa famille ne vole à nouveau en éclats. Avant que la ville ne sombre encore une fois dans le chaos.
Dans ma PAL depuis un petit bout de temps, je l’ai enfin sorti ! Il a été lu en quelques jours, et bien que l’histoire ne m’ait pas transcendé, il était agréable à lire.
Nadia est une héroïne forte comme on les aime. Elle cache un lourd secret depuis qu’elle est petite, à tous les habitants de Canaan, y comprit sa propre famille qui la traite comme si elle était une imposture. A aucun moment elle ne baisse les bras, et fait absolument tout pour sa famille, quitte à tomber dans l’illégalité. Je ne l’ai pas trouvée agaçante comme beaucoup d’héroïne de dystopies, à toujours faire les mauvais choix. Au contraire, je l’ai trouvais juste.
J’ai bien aimé le personne de Gray, car bien qu’un peu stéréotypé, il cache également un lourd secret. Et il est très charismatique !
L’univers lui même est assez simple, mais efficace. La ville est contrôlée par les autorités qui dirigent, et ce sont eux qui contrôlent également les accès aux livres, et par extension la mémoire de la population. Personne ne remet cela en question, et les châtiments corporels maintiennent l’ordre dans la ville.
Le livre devient encore plus interessant vers la seconde moitié, et si j’avais vu juste concernant certains détails, la fin m’a tout de même surprise, même si légèrement prévisible, les ficelles étant tendues dès le début si l’on y prétait attention.
Malgré tout, j’ai passé un bon moment avec cette dystopie qui ne renouvelle pas le genre mais qui ne manque pas de créativité ! Je le conseille si vous êtes nostalgique des dystopies !
L'Antre de Sylnor 