
« Londres, 1881. Après son passage devant le juge, le jeune Peter Hawkson est placé à L’Oiseau Blanc, école privée pour garçons. Malgré toute la bonne volonté du directeur, Peter ne se sent pas à sa place. Injustement accusé d’avoir incendié l’infirmerie, il décide de fuir. Deux étranges petites fées surgissent et le convainquent de rejoindre un mystérieux Egon au Pays-de-Nulle-Part. Sur cette île, tout est possible : avec son nouvel ami, Peter apprend à voler grâce à de la poussière d’étoile, nage avec des néréides dans des lagunes turquoise et sillonne la montagne à dos de centaure. Pourtant, l’équilibre de ce monde merveilleux ne tient qu’à un fil… que le terrible capitaine du Jolly Roger n’hésitera pas à trancher de son sabre. Le pirate n’a qu’une obsession : faire couler le sang du Pan. »
L’enfant Pan est une réecriture libre inspiré du roman de J.M Barrie. Il nous raconte comment Peter Pan est devenu la personne que l’on connaît dans le dessin animé, à la tête des enfants perdus, et refusant de grandir.
Peter était un jeune garçon abandonné par sa mère dans une ferme, jusqu’au jour où il s’enfuit, atterrissant à l’Oiseaux Blanc, une sorte d’orphelinat pour jeune garçon. Là-bas, Peter se fera des amis, mais aussi des ennemis. Ainsi, le jour où des sylphes disent à Peter qu’il existe un endroit où les enfants ne grandissent jamais, et que les adultes y sont interdits, Peter exulte et s’enfuit là-bas.
J’ai aimé le Peter de ce roman. Dans le dessin animé – je n’ai pas lu le roman original – je le trouve assez égoïste. Dans cette réécriture, on comprend pourquoi et on apprécie beaucoup plus le personnage. Peter est un jeune garçon qui a déjà beaucoup souffert, et qui ne fait plus confiance aux adultes.
Une bonne partie du roman se passe à Londres, à l’Oiseaux Blanc, et le reste du récit au Pays Imaginaire. Si l’on connaît suffisamment le conte original, on peux reconnaître certains personnages qui deviendront des personnages clés du dessin animé plus tard dans le roman, et l’auteur fait des clins d’œil au dessin animé fréquemment.
Pour autant, je pense que le roman peux se lire totalement indépendamment du dessin animé, sans perdre le plaisir de la lecture.
J’ai passé un bon moment avec ce roman, l’auteur prend plaisir à donner un passé au Peter Pan que l’on connaît, et réussit à s’approprier le personnage et l’univers. Un roman que je recommande pour quiconque voulant en savoir plus sur ce personnage, bien qu’il ne soit pas canon !
Sylnor