
« Avery Roe n’a qu’un seul désir : devenir, après sa grand-mère qui l’a élevée, la prochaine Sorcière de Prince Island, dont le rôle est de protéger les marins. Mais sa mère a choisi pour elle un tout autre destin. Elle l’arrache à sa grand-mère avant qu’elle apprenne le secret des femmes de la famille. Prise au piège de sa mère, Avery ne peut plus utiliser sa magie. Il lui reste tout juste la capacité de deviner, en rêve, ce que l’avenir lui réserve. Des années durant, Avery cherchera à libérer la magie qui sommeille en elle. À seize ans, elle y est plus résolue que jamais. Parce que les habitants ont besoin de sa protection. Parce qu’elle aime Taneh, un séduisant harponneur aux étranges tatouages. Parce que, dans un rêve, elle a vu son propre meurtre. Or, nul ne peut supprimer la Sorcière de l’île de Prince Island… »
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque à cause de son titre, qui contient le terme « sorcière », mais également l’éditeur, Black Moon, étant fan de cette collection plus jeune. De retour chez moi, j’ai été sur Livraddict pour jeter un coup d’œil au roman, et j’y ai vu que la note était relativement basse, et les critiques pas très élogieuse. Je me suis donc lancée dans ce roman sans apriori. Et heureusement, j’ai pu pleinement apprécié ma lecture comme ça.
Autant dire que je ne comprend pas tous les commentaires et les chroniques qui rabaissent à ce point le roman. Personnellement, j’ai passé un très bon moment. Si il est assez long à se mettre en place, je ne me suis pas ennuyée pour autant. L’intrigue est bien ficelé, et si je pensais qu’elle était prévisible, j’ai eu tort sur toute la ligne.
La magie exploitée ici est intelligente, tout en gris-gris, en porte bonheur, plante et autres, ainsi que de vrais maléfices lancés plus rarement. Les Roe sont la lignée de sorcière vivant sur l’île. Chacune à un talent particulière, celui d’Avery, notre protagoniste, étant de décrypter les rêves. Aussi, quand elle fait un rêve dans lequel on l’assassine, elle sait qu’elle va mourir. Elle tente donc le tout pour le tout pour s’échapper de la maison de sa mère, sorcière ayant renoncer à son don, et rejoindre la cabane de sa grand-mère.
Avery est un personnage complexe. Elle sait ce qu’elle veut, devenir une sorcière, et est déterminée dans sa quête. Elle est très humaine, et doute souvent d’elle, de sa magie, de ses sentiments. On s’attache vite et on peux facilement s’identifier à elle. J’ai aimé le personnage de Taneh que je ne développerait pas plus ici mais qui est fascinant.
La plume est très simple mais appréciable, et on lit le roman assez rapidement. Au fur et à mesure du récit on s’attache à toutes les Roe, les ancêtres d’Avery, et on vit leurs magies avec elles. Le roman est assez féministe, les hommes n’ont pas leur place avec les Roe, ne servant qu’à procréer des filles qui deviendront des sorcières.
Autre point que j’ai aimé, l’époque à laquelle ça se passe. En pleine chasse d’or des baleines. Si je ne suis pas pour ce genre de procédés, l’autrice nous en apprend énormément dessus, nous informant sans jamais juger.
Au final, malgré tout ce qu’on a pu en dire, j’ai vraiment apprécié ma lecture: de bons personnages, une bonne intrigue et une jolie plume, tout ce qu’il faut pour un bon roman !
Sylnor
Je regarderai à l’occasion dans les rayons de ma médiathèque 🙂
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Il date de 2014, il y a de grandes chances qu’il y soit ! Si tu le lis tiens moi au courant 😉
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C’est la seconde bonne chronique que je lis à son sujet, tu n’es pas seule à l’avoir apprécié. Je vais tâcher de me le trouver, tu m’as donné envie !
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Je n’en ai pas lu une seule ! J’espère que tu passera un aussi bon moment que moi ! 😊
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