
Sophie, 17 ans, passe l’été dans la famille de son oncle avec qui elle a perdu contact depuis la mort tragique d’une de ses cousines. Ils habitent désormais dans un vieux manoir qui était auparavant une école pour jeunes filles. Cousins au comportement étrange, chambre de la défunte remplie de vieilles poupées et incidents inexpliqués : il règne une atmosphère oppressante.
J’ai découvert WaterWhitch aux Imaginales de l’année dernière, et ayant beaucoup aimé l’histoire et la plume de l’autrice, j’avais hâte de découvrir Emmurées, son précédent roman !
Je vais très peu parler du résumé en lui même, de peur d’en révéler trop. On y suit Sophie, une jeune fille de 17 ans qui va passer ses vacances dans le manoir de son oncle avec ses cousins et cousines, encore affectée par la mort de leur sœur, Rebecca. Le problème, c’est qu’il semblerait que Rebecca soit revenue …
J’ai passé un super moment en le lisant. Bien que j’aurais aimé qu’il soit un peu plus adulte, il était assez macabre pour me satisfaire, avec des morts parfois glauque, l’atmosphère assez oppressante du huit-clos, … Le roman a un très bon rythme, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. S’il est très bien mené jusqu’à la fin, cette dernière est assez prévisible dès le milieu du roman.
Certains passages et éléments étaient malheureusement un peu cliché, comme le personnage principal. Cela ne gène en rien l’histoire, mais c’est ce qui m’a manqué pour être pleinement plongé dans le roman. Le récit débute avec une séance de planche Ouija, et j’ai eu peur pour la suite, mais finalement tout est rondement mené pour éviter les clichés, et si le roman ne sort pas des clous, il nous offre de bon petits moments de peur.
Les personnages sont tous très intéressant, particulièrement Lilia, avec son étrange phobie des os. Cameron est assez étrange et parait très agressif, et Piper à l’air parfaite, elle sait cuisiner, tenir une maison, est magnifique, et essaye de faire en sorte que Sophie se sente bien. En revanche, certaines de leurs réactions est assez étrange, et on dirait que Sophie est étrangère à la peur. Elle ne se questionne à aucun moment sur le surnaturel, et évolue dans ce roman comme si tout était normal.
J’ai particulièrement aimé les débuts de chapitre, avec le fil rouge de l’histoire, à savoir Charlotte Frozen. L’autrice nous prend par la main pour nous faire découvrir l’histoire de Charlotte, et par conséquent celle des poupées, et nous aide à relier tous les éléments pour avoir le fin mot de l’histoire.
Au final, si vous cherchez un roman à lire pour Halloween qui vous donne quelques frissons sans prise de tête, ce roman est parfait ! Mais attention aux poupées …
Sylnor