
Un magnat russe périt dans l’explosion criminelle d’une raffinerie en Sibérie. Son fils, Ilya Volochin, part en Angleterre vivre chez une grand-mère qu’il ne connaît pas. Dans son nouveau lycée, il rencontre Angela et trois autres adolescents au caractère affirmé. Agressés, ils réussissent à repousser leurs adversaires avant de découvrir qui est le commanditaire de ce guet-apens. Ils comprennent vite que leur réunion n’est pas le fruit du hasard.
Ce roman m’a intrigué de part sa couverture et son résumé. Les éditions ActuSF me l’ont gentiment envoyé.
Il est assez long à commencer, et j’ai eu l’impression de n’avancer que vers le milieu, voir la fin. En revanche, le roman est rempli d’action du début à la fin, avec de nombreux rebondissement.
L’histoire est assez originale tout en restant conventionnelle, même si certains passages sont assez prévisible, et même en restant prévisible, la fin reste quelque peu surprenant.
J’ai beaucoup aimé l’inspiration de la mythologie grecque, très présente tout au long du roman, ainsi que les références nazis durant la seconde guerre mondiale. D’ailleurs, le récit s’ancre facilement dans la réalité, car les expériences présentées dans l’histoire se sont réellement passées. J’ai d’ailleurs préféré les chapitres se déroulant en 1940, bien qu’ils soient plus rare.
J’ai aimé le fait qu’on avance à l’aveugle avec nos personnages, même si l’on en sait un peu plus qu’eux, on emboîte les pièces du puzzle en même temps.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, ils m’ont tous assez agacée, peut être en raison de leurs âges. Ils sont immatures, et leurs réactions aussi. Seul Ilya m’a intéressée, personnage plus mature et intéressant que les autres.
Au final, un livre assez original, qui s’ancre très bien dans la réalité, avec des expériences intéressantes.
Sylnor
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