L’épouvanteur, Tom et Alice partent dans le sud de l’Irlande pour fuir la guerre qui ravage le comté. La seule chose qui protège Tom et Alice est la fiole de sang. S’ils s’éloignent de trop ou si la fiole est brisée, ils seront à la merci du diable.
Pendant ce temps, Tom est recruté pour faire face à une alliance maléfique de mages, et prend possession de la Lame de l’Épouvanteur. Une épée avec une face sombre et qui a soif de son propre sang … C’est la seule arme qui a une chance de battre le Diable en combat. Mais d’abord, Tom a besoin de s’entrainer, et la seule personne qui peut l’aider est Grimalkin, la sorcière assassin. Viendra-t-elle ?
Dans ce tome nous retrouvons Tom, Alice et John Grégory toujours en fuite à cause de la guerre qui fait rage dans le Comté mais aussi du malin et des forces de l’obscur qui les traquent. Ils arrivent en Irlande après avoir quitté l’île de Mona.
On découvre dans ce tome une toute nouvelle culture, et de nouvelles forces de l’obscur. Certaines s’apparentes aux spectres ou aux ombres mais il existe aussi de puissants ennemis notamment les Mages Caprins rendant un culte à Pan. On apprend aussi qu’un grand danger plane sur Thomas.
La mythologie joue un gros rôle dans ce tome, où l’on aborde Cuchulainn et la Morrigan, mais aussi le Dieu Pan.
Thomas est plus mûr, plus sûr de lui et de ses capacités. Sa relation avec Alice évolue quelque peu dans ce roman, qui se transforme légèrement en quelque chose de plus solide, plus concret. Ils sont toujours liés par la fiole de sang, et ne peuvent se séparer.
John Grégory commence à changer, il commence à accepter le fait de combattre l’obscur par l’obscur, ce qui est une énorme avancée, même si avec beaucoup de réticence. Il est affaibli par toutes les épreuves traversées, n’est plus le même homme qu’avant, et compte de plus en plus sur son apprenti.
Nous allons retrouver Grimalkin dans ce tome, fidèle à elle même, et qui sera d’une grande aide pour Thomas et dans leur lutte contre le malin.
Ce tome est encore une réussite, l’on plonge toujours plus bas dans l’obscur avec nos héros. Captivante, l’écriture de Joseph Delaney ne cesse de s’améliorer.
Sylnor/EnoX