SOIXANTE SECONDES.
SEPT ÉTAGES.
TROIS LOIS.Quand quelqu’un est tué dans le quartier de Will, il faut respecter les trois Lois :
1) Ne pas pleurer.
2) Ne pas balancer.
3) Se venger.
Et Shawn, le frère de Will, vient d’être assassiné.
Il s’agit d’un roman assez particulier, car écrit en vers. Nous sommes dans des quartiers difficile, ou les règlements de compte entre bande rivale sont monnaie courante. Et dans ce quartier, il faut respecter 3 lois : Ne pas pleurer, ne pas balancer, se venger. On ne sait pas qui à inventé ces règles, mais tout le monde les respectes.
Alors quand Shawn, le frère de Will est assassiné, il ne pleure pas, il ne balance pas, et il va se venger.
Ce roman se passe quasiment entièrement dans un ascenseur, alors que Will, qui habite au 6ème étage, se rend au rez-de-chaussé afin de tuer la personne qui a assassiné Shawn. Mais il va se passer des choses assez surprenantes dans cet ascenseur, qui vont tout remettre en doute.
Le récit est très intéressant car en vers. Les pages sont relativement vides, avec parfois 2-3 mots seulement dessus. J’ai bien aimé le style de l’auteur, il se met parfaitement dans la peau de son personnage, brisé par la mort de son frère, ne pensant qu’à se venger. J’ai lu le livre d’une traite, sans m’arrêter, car il est vraiment prenant. On tourne les pages sans s’arrêter.
On s’attache très facilement au personnage de Will, et même à celui de Shawn, pourtant mort au début du récit. Je trouve ça fou ce que l’auteur parvient à nous transmettre en quelques pages. Le roman n’aurait sûrement pas été aussi marquant s’il avait été « normal ».
La fin laisse envisager plusieurs possibilité, et laisse le lecteur avec des questions plein la tête, et c’est à lui d’imaginer la suite, ce que j’ai beaucoup aimé. De même, toute la scène dans l’ascenseur peut être interprété de plein de manière différentes selon la personne qui lit, et nous laisse un large champs de possibilité.
Au final, ce n’est pas un roman vers lequel je me serais tourné, ce n’est pas le genre que je lis habituellement, mais j’ai lu ce roman d’une traite, et je l’ai vraiment apprécié, particulièrement grâce à sa mise en page originale.
Sylnor