« Depuis des décennies, les Enges vivent en paix en haut de leur pilier, en totale communion avec le vent, exilés du reste du monde dont ils n’ont que faire. L’Envolée est proche, ce rite qui leur permet d’acquérir leurs ailes d’or et de s’élancer vers les cieux. Mais le coeur de Céléno n’est pas à la fête. Rejetée par ses pairs, privée de ce droit, elle est sur le point d’assister au départ de l’homme qu’elle aime en secret. C’est alors que l’impensable se produit. Les hommes, ces êtres qu’ils ne connaissent que dans les légendes, surgissent et mettent leur pilier à feu et à sang.
Précipitée sur la terre ferme, parachutée dans un monde qu’elle ne comprend pas et qui veut sa mort, Céléno est sauvée in extremis par Sujin l’Être de l’eau. Ensemble, ils vont remonter les traces des derniers Enges captifs et tenter de les libérer. Mais que peuvent deux parias contre la folie des hommes ? »
L’envolée des Enges, Claire Krust, ActuSF, 2018
Les Enges vivent paisiblement dans le ciel depuis des décennies. Un jour, les hommes, désireux de conquérir le ciel, viennent troubler cette paix, en décimant les Enges. Le peu d’entre eux encore en vie servent de cobayes à des expériences. Céléno, une jeune Enge, réussit à s’enfuir avant d’être kidnappée. Elle assiste impuissant à la destruction de son peuple, et jure de se venger, avec l’aide d’un être de l’eau, Sunjin.
Le roman est divisé en deux parties. Une première partie qui nous présente l’univers du roman, les personnages, les raisons des conflits, la politique, mais qui bouge pas mal, et assez riche en action. La deuxième partie se passe après une ellipse de 10 ans, où l’on retrouve les même personnages, mais sous un angle différent. Nous avons les conséquences de la première partie, et le changement des personnages après ces 10 ans, ainsi que de nouveaux personnages. J’ai peut être préféré cette seconde partie, avec des personnages plus intéressants.
Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, à part Borée, que l’on ne voit pas tant que ça. Je l’ai trouvée beaucoup plus travaillée que le personnage principal, Céléno. Cette dernière ne m’a pas vraiment inspirée, je l’ai préférée dans la seconde partie, très peu visible, mais mieux travaillée. J’ai bien aimé Sunjin, l’être de l’eau, qui connaît une évolution assez intéressante. J’ai beaucoup aimé Arhan, qui n’apparaît que dans la deuxième partie du roman. Il est intelligent et débrouillard, et à de bonnes raisons de faire ce qu’il fait, ce qui en fait un personnage intéressant. J’ai aimé sa façon d’être, et il est très attachant.
Finalement, j’ai bien aimé ce roman, qui possède une mythologie très intéressante, avec des créatures fantastiques et humaines. L’autrice écrit plutôt bien, et nous entraîne dans son univers. Le roman se lit vite, et est assez addictif, de part une écriture fluide et des scènes d’actions très bien gérée. La fin du 1er donne envie de lire le second, que j’espère aussi bien, voir mieux ! Un bon roman de fantasy avec un bon univers ! ^^
Sylnor