Un Palais d’épines et de roses – Sarah J. Mass

« En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ?
A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix. »

Un palais d’épines et de roses, Sarah J. Mass, La Martinière, 2017 (525 pages)

J’ai longtemps hésité avant de le lire, bien qu’il y a eu un énorme engouement au niveau de ce roman. Mais je n’ai pas fait ce que je fais avec la plupart des livres, c’est à dire mettre la barre très haute sous prétexte que tout le monde ai aimé ce livre. Ce qui fait que je n’en attendais pas grand chose, et au final, si ce n’est pas un coup de cœur, le livre ne m’a pas déçue !

J’ai beaucoup aimé la mythologie que l’autrice à créer, de la création des Immortels aux créatures et aux paysages. C’est travaillé et assez abouti, et Prythian m’a vraiment donné envie ! Les descriptions sont belles et pas trop longues, on se perd facilement (positivement) dans cet univers. J’ai aimé la façon dont les peintures étaient décrites également, comme si elles pouvaient prendre vie, ce qui apporte encore plus de magie.

Le personnage principal est attachant, mais elle est parfois chiante. Ses réactions ne sont pas complètement stupide, elles sont sensées. J’ai apprécié le personnage de Tamlin, complexe et fragile à la fois, mais aussi puissant et protecteur. Il est beaucoup de choses à la fois, et m’a intrigué. Lucien m’a moins marqué, mais je l’aimais bien. La famille de Feyre m’a laissée assez indifférente. Et j’aurais aimé que le personnage de Rhysand soit plus développé.

Point négatif, l’histoire d’amour est trop présente. Elle n’est pas nunuche, mais arrive presque d’un coup et ne nous lâche plus. Et cela entraîne pas mal de longueur vers le milieux du livre.

L’écriture est très bonne, elle donne envie de lire le roman d’une traite. On est happé par l’histoire de Feyre et par ce qu’il va se passer. Et la presque fin est géniale, pleine d’action et d’inventivité (même si j’ai trouvé beaucoup de référence, comme Harry Potter et la chambre des secrets avec le Basilic, et les contes de fées), mais la fin fin du roman m’a laissé sur ma faim.

En résumé, j’ai adoré l’univers et la mythologie du roman, mais je n’ai pas aimé l’histoire d’amour et les longueur. Ce n’est pas un coup de coeur, même si je croyais que ça en serait un au début de ma lecture tant les premières pages m’ont happées, mais j’ai passé un excellent moment. Je pense lire le deuxième tome, même si j’ai peur que ça tourne en triangle amoureux.

Sylnor