« J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j’avais su qu’en même temps que cette fille, dont j’allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction… Nous étions menacés. Et cette fois, j’allais devoir la sauver… L’amour sera-t-il plus fort que le destin ? »
16 Lunes, Kami Garcia et Margareth Stohl, Hachette, 2010. 635 pages.
On à un point de vue interne, celui d’Ethan, qui est un garçon, ce qui est quand même assez rare pour être souligné. L’auteur écrit vraiment bien. Il n’y a aucune longueur, je ne me suis pas ennuyée une seule fois. On lit le livre d’une seule traite, sans s’arrêter, bien qu’il soit un beau petit pavé. Il y a des enluminures qui encerclent le titre du chapitre, et la police est assez grosse et agréable à lire.
Les personnages sont tous attachants, et ont tous une particularité bien à eux. Ce qui se renforce encore plus chez les enchanteurs, lumières ou ténèbres. Ethan habite au même endroit depuis toujours, et veut partir. Léna est l’inverse d’Ethan. Alors que lui rêve de partir, elle aimerait se poser quelque part et ne plus en bouger. J’ai aimé découvrir le monde des Enchanteurs aux côtés d’Ethan, avec des yeux de mortels, mais j’ai aussi aimé voir Léna, vivant dans ce monde depuis toujours, se remettre en question et le voir d’une manière différente.
Les personnages secondaires sont tout aussi importants. Macon Ravenwood est un personnage excentrique et gentleman, aimant sa nièce. Amma est la gouvernante d’Ethan, et elle manipule la magie à sa façon. Marian est mon personnage préféré, une bibliothécaire pleine de mystère. L’auteur à su créer une personnalité propre à chaque personnage, qu’il soit Lumière ou Ténèbres.
Il y a une histoire d’amour, bien sûr, mais elle n’est pas au premier plan, bien qu’importante. Elle laisse la place à tout le reste de l’intrigue, et n’est pas omniprésente, ce qui est un bon point. Et j’ai aimé cette histoire de magie, d’enchantements.
Au final, j’ai adoré ce roman, que j’avais déjà lu une première fois au moment de sa sortie. J’ai pris autant de plaisir que la première fois, et je crois que je ne me lasserais pas du monde d’Ethan et Léna.
Sylnor