« Dans un monde fait de magie et de science, une femme enquête sur son passé…
Elle est l’unique survivante d’une terrible expérience qui l’a laissée avec deux bras mécaniques. N’ayant aucun souvenir de sa captivité ou de son existence passée, elle s’est construit une nouvelle vie d’aventurière et de détective privée. Elle use de ses capacités uniques pour agir là où les autorités en sont incapables. Mais la quête de son passé perdu ne s’arrête jamais. Les journaux l’ont appelée : “ Lady Mechanika ” !
Lady Mechanika, Benitez et Steigerwald, Comics Glénat, 2016. 112 pages.
Je l’ai acheté sur un coup de tête à la Comic Con 2018, et ce à cause de la couverture ! Il y avait un grand stand Glénat Comics, et je n’ai vu que lui !
La couverture est magnifique et nous promet du steampunk, de part les couleurs mais aussi les éléments mécaniques autour de l’héroïne, ainsi que ses vêtements. Tout dans la couverture m’attire et incite le lecteur à découvrir cet univers. Et le résumé est vraiment bien fait, il n’en dévoile pas trop et donne vraiment envie. Le livre entier est superbe.
Quand on ouvre la BD, on commence avec deux magnifiques dessins de l’héroïne, qui nous mettent directement dans l’ambiance. Dès les premières planches, nous découvrons le caractère de l’héroïne, mais aussi de quoi sera constituée la Bande Dessinée : reconstituer les souvenirs de cette dernière. On apprend qu’elle est à moitié mécanique, mais qu’elle ne conserve aucun souvenir de sa vie d’antan, et de son créateur.
Il y a la recette parfaite de ce que j’aime : du steampunk, une héroïne courageuse, des créatures, une histoire sombre pendant l’époque victorienne … Tout y est ! L’intrigue se met rapidement en place, et on ne s’y écarte pas, même si d’autres événements surviennent.
Les illustrations sont magnifiques. Les planches sont vraiment bien construites, ce n’est pas le bazar sur la page. Les décors sont remplis et très détaillés, avec beaucoup de réalisme. Il y a une mise en scène par rapport au personnages : nous savons tout de suite lesquels sont important, et vont le rester. Les scènes d’actions ne sont pas brouillonne, et les scènes de violences sont en général ombrées, mais en gardant la couleur du sang, ce qui renforce l’aspect de violence. Il n’y a pas une zone de vide, chaque page est entièrement comblée. Et la page présentant le numéro du chapitre est une illustration, en général de Lady Mechanika, sur toute la page.
Les couleurs sont choisies minutieusement, en général assez sombres (rouge en abondance pour le renforcer), mais aussi plus chaudes, ocre, pour montrer la ville. Mais il y a certaines planches haute en couleur, mais plus rare. On a même parfois un changement de format et on doit tourner le livre pour pouvoir lire les dialogues !
Du côté de l’histoire, on suit Lady Mechanika, une femme moitié humaine, moitié mécanique. Elle n’a plus aucun souvenir de qui l’a crée, et elle fera tout pour essayer de retrouver ses souvenirs. Elle trouvera sur son chemin des créatures crées par la même personne, mais surtout Katherine, une femme arrogante et détestable. Mechanika n’est pas attachante, du moins je ne me suis pas attachée à elle, même si je l’adore, c’est une vraie battante, elle est extra ! J’ai aimé le personnage de Lewis, que je trouve très intéressant, bien que peu développé.
Personnellement, je ne lis pas une bande dessinée pour les personnages, car une BD est plus courte qu’un roman, mais pour les dessins. Cette BD m’a charmée, avec des dessins magnifiques, un bon scénario, et des personnages intéressants. Nous avons également des planches « bonus » à la fin de la BD, qui sont des illustrations de Mechanika dans différents costumes. Et je met une mention « costumes », car ils sont tous tirés de l’époque victorienne, et principalement du Steampunk, donc dans les tons cuivre, avec des accessoires ou armes rappelant ce style.
Je vous conseille très fortement cette bande dessinée si vous aimez ce qui traite de l’époque victorienne, mais aussi du steampunk, ou tout simplement les belles illustrations ! En tout cas, ce livre vaut le détour ! Lisez-le !
Sylnor