« Alors que Paris est victime d’un virus qui transforme ses habitants en monstres, et notamment les adultes, quelques groupes de jeunes « immunisés » tentent de survivre dans ce qui est devenu un enfer. À l’extérieur, l’armée a entouré la ville d’une immense muraille pour éviter la propagation de l’épidémie. Aucune fuite n’est possible… Et dans ce cauchemar, Marie se découvre enceinte. Attend-elle un bébé ou un monstre prêt à la dévorer de l’intérieur ? »
Les Veilleurs, Jean-Luc Bizien, ActuSF, Naos (2018)
Tout d’abord, la couverture: je la trouve vraiment belle ! On y voit un Paris dévasté, et l’ombre de certaines personnes. Et lorsque l’on déplie les 1ère et 4ème de couvertures et qu’on les alignes on obtient une magnifique image continue ce qui rend l’aspect du livre encore plus beau. Cette couverture nous met dans l’ambiance avant même que l’on ouvre le livre.
Le prologue nous met directement dans l’ambiance, il nous explique ce qui s’est passé, pourquoi Paris est infesté. ce qui nous permet de plonger dans l’histoire sans flash back pendant le roman. On commence avec le principal, et on n’est pas embêter dans le reste du roman par des retours en arrière intempestifs.
Le roman semble être une énième histoire de zombies, et le résumé confirme cela. En revanche, dans le prologue, nous apprenons que c’est plus complexe que cela. Il s’agit en réalité de vampires, de goules et de loup-garous, mais sans les clichés qui vont avec. Et les adultes peuvent être porteur du virus, et sont donc à éviter. C’est pourquoi les Veilleurs sont de jeunes personnes. Nous avons donc une idée vraiment novatrice, à mi chemin entre Je suis une légende et 28 jours plus tard, ainsi que World War Z. Seule la capitale est touchée, et elle est condamnée derrière un immense mur d’enceinte censé contenir le virus. Nous savons seulement qu’il s’agit d’un virus, mais pas son origine, ni comment il fonctionne réellement, nous ne pouvons faire que des spéculations.
L’auteur a une belle plume, ce roman se lit vraiment très vite, en raison de son format, et des chapitres relativement court, mais aussi car assez addictif. On veut savoir la fin, ainsi que ce qui arrive aux personnages. Le gros bémol du livre, selon moi, c’est qu’il y a trop de personnages, et que l’on se perd rapidement. On suit l’histoire du point de vue de nombreux personnages, à la 3ème personne. Nous avons droit à un personnage différent à chaque chapitre, qui deviennent récurrent. Nous observons donc tout Paris et les créatures du point de vue de différents personnages, de tout les âges. Ce qui est intéressant, c’est le fait que l’on peut savoir ce que chacun éprouve, de différents sexes et âges. J’ai eu du mal à m’attacher à tous ces personnages, car certains n’ont droit qu’à un ou deux chapitres, même si certains sont plus omniprésent, et donc plus attachant.
La fin du roman laisse présager un second tome. Il reste énormément de questions en suspens, de personnes à suivre. On aimerais connaître l’origine de ce virus, s’il est naturel, créer en laboratoire … Je pense que cette suite serait la bienvenue !
Finalement, j’ai passé un très bon moment avec ce livre que j’ai lu assez rapidement ! J’attend donc une suite à cet ouvrage original, qui sera, j’espère à la hauteur de mes attentes ! Je vous conseille donc ce livre si vous avez aimé Je suis une légende ou 28 jours plus tard !
Sylnor