Du Feu de l’Enfer de Sire Cédric, éditions Presse de la cité, sang d’encre (2017), 557 pages.
« Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et soeur. Un jour, l’une des combines d’Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s’accumulent autour d’eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s’intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l’épreuve les liens du sang. » (4ème de couverture)
C’est mon tout premier Sire Cédric. On me l’avait conseillé, mais n’étant pas fan, j’ai retardé le moment d’en lire un. Quelle bêtise ! Je l’ai trouvé vraiment bon, malgré ce genre que je n’aime pas forcément.
Ce roman se passe en France, à Montpellier. On y suit Manon, une thanatopractrice, et son frère, Ariel, sans emploi, qui ne cesse d’attirer des ennuis à sa sœur. On est donc à la 3ème personne, et on suit à la fois les points de vues de Manon et Ariel, mais aussi celui de Frank et de celui de la secte. On sait ainsi ce qui se passe chez chaque personne, alors que d’autres sont encore dans l’ignorance. On a une longueur d’avance sur certains personnages. Je me suis rapidement attachée à Manon, qui mène une vie tranquille sans embrouille et qui aime son métier « inhabituel ». J’ai moins aimé Ariel, qui m’a tapé sur le système, il est lâche, et répète ses erreurs encore et encore.
Le récit est bien mené, tout est crédible, on pourrait presque croire à cette secte. D’ailleurs il y a parfois des cas similaires dont on entend parler. Rien n’est exagéré, l’écriture est agréable à lire. Il y a quelques lenteurs, mais elles ne sont pas gênantes. Le suspense monte crescendo, on est captivés et on veut savoir la suite. La fin est surprenante.
Au final, j’ai passé un moment agréable, c’est une bonne lecture et une bonne découverte. Je pense en relire d’autre de cet auteur, voir même lire un peu plus de thriller.
Sylnor