Aerternia – Gabriel Katz

 

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Titre : Aeternia

Auteur : Gabriel Katz

Editions : Scrinéo, 2015 (France)

Pages : 374

 

J’ai beaucoup entendu parler de Gabriel Katz, et je voulais essayer. Sachant qu’il sera aux Imaginales, j’ai voulu en lire un avant. Et grâce à un gros coup de chance, je trouve les deux bébés, Aeternia 1 et 2 sur un vide grenier, en parfait état des éditions Scrinéo, la belle couverture. Je les ai donc entamés dans la semaine, et je les ai dévorés. Je vais principalement parler du premier tome de peur de vous spoiler le deuxième.

Leth Marek, champion d’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu’il connaît à peine. C’est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu’il choisit de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange religion menée par un homme qui se dit prophète, l’ancien champion ignore que son voyage va basculer dans le chaos. À Kyrenia, où l’on adore la Grande Déesse et les puissants du Temple s’entredévorent, une guerre ouverte éclate entre deux cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de nouveau tremper dans le sang. Le plus violent des combats est celui que l’on mène contre ses propres croyances. (4ème de couverture)

On suit donc Leth Marek, un personnage violent, mais assez attachant en fin de compte. On suit également le personnage de Varian, un jeune prêtre qui veut devenir Patriarche la plus haute fonction religieuse. Leth Marek nous fait donc suivre le culte d’Ochin, qui veut se répandre partout car il est interdit, et Varian, avec la religion « légitime » de la Grande Déesse, en plein coeur de la capitale. On assiste donc à l’avancée de l’une, et au déclin de l’autre.

La plume de Gabriel Katz est fluide, on le lit très vite. Il y a en revanche pas mal de discours, au dépend de l’action parfois. Il sait décrire néanmoins les scènes d’actions avec beaucoup de réalisme, notamment les scènes de combat dans les arènes. Il sait entretenir le suspens, particulièrement entre les deux tomes, où l’on veut lire la suite au plus vite. On lit également des révélations chocs, qui changent tout le sens du roman. Il y a beaucoup de violence, du sexe, mais pas à fusion. Cela reste modéré, et c’est rarement gratuit.

Les personnages sont assez attachant, comme Leth Marek et Desmon, qui sera beaucoup plus important dans le second tome. Cependant Varian ne m’a pas plu plus que ça, il était intéressant comme personnage mais je ne l’ai pas vraiment aimé. Il y a beaucoup trop de personnages du côté de Varian, entre tous les titres religieux, les noms des nobles, des soldats … ça m’a assez vite lassé, et je n’ai que survoler les grands discours entre ces gens là. D’autres personnages secondaires sont assez intéressant, comme la prêtresse du culte d’Ochin, mais qui m’a énervé à la longue, et Tessa et Synden, qui m’ont fait passer un bon moment.

Une des choses qui m’a déçue est l’absence de magie. On parle tout au long du roman d’Aeternia, comme le royaume des morts, on nous a répété qu’une porte avait été ouverte et que quelque chose allait en sortir. Je m’attendais vraiment à une créature, ou un monstre ou des créatures des enfers, mais à quelque chose d’un autre monde. Au final, c’est un monde de fantasy sans aucune magie. Cela n’aurait pas été dommage si on ne nous avait pas rabâché les oreilles (les yeux dans ce cas) avec Aeternia, où encore des devins … D’autant plus que c’est le titre du roman, je m’attendais à ce qu’elle ait plus d’importance. Après cela ne gène pas la lecture, en rien même, j’ai juste trouvé ça dommage.

Pour finir, j’ai passé un très bon moment avec ces romans. Ils sont très bien écrits, l’histoire est captivante, les personnages attrayants … Tout pour faire une bonne histoire. En revanche, si vous commencer le premier tome, assurez vous d’avoir le deux à porter car le suspense est à la limite du supportable. D’ailleurs la fin du deux mériterait un troisième tome, je pense. Je vous conseille donc de le lire, sans modération, surtout si vous avez aimé les Trône de fer en livre, ça y ressemble assez sans le pavé et la lourdeur. Alors, foncez !

Sylnor

 

 

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